- Mar 24, 2024
L’amour de soi est un bon point de départ pour tout
- Véronique Gautier
Ce sont les mots d’une amie suite à un de mes Lives sur l’amour de soi et ça fait écho : c’est la base de tout.
On ne naît pas avec de l’amour et de l’estime de soi comme bagage génétique. Ce ne sont pas des caractéristiques inscrites dans notre ADN mais des « notions » qui nous sont transmises, tout au long de notre construction en tant qu'individu, par notre environnement familial, social, scolaire, professionnel, à travers des commentaires, des félicitations, des railleries qui vont plus ou moins s’imprégner en nous.
Alors oui, l’amour de soi est un bon point de départ pour tout mais pour pouvoir s’en donner, il faut déjà en avoir. Pour en avoir, il faut réaliser qu’on en manque, ce qui n’est pas toujours simple puisque ne pas s’aimer, ou plutôt « mal s’aimer », que j'appellerai ici autodévalorisation et autodépréciation, peut prendre plusieurs formes assez trompeuses.
Je te propose donc de découvrir quelques espaces où le manque de self love peut se cacher, quels types de (ré)actions cela peut entraîner chez nous, ainsi que quelques clés pour le regonfler et, en même temps, rebooster ton estime personnelle.
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Photo par Houcine Ncib sur Unsplash
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L’apparence physique
Souvent, quand on se voit en photo ou vidéo, la première pensée qui nous vient est : « Argh ! Qu’est-ce que je déteste me voir ! » Et combien d’entre nous ont dit au moins une fois qu’elles n’aimaient pas leur poitrine trop petite ou leurs cheveux pas assez fournis ? On trouve toujours un truc qui ne va pas dans notre look, notre posture, nos mimiques, le genre de détails que nous seules voyons et notre apparence physique est l’une des premières à faire les frais de notre dureté.
Par exemple, j’ai longtemps été très complexée par mes lèvres. Enfant, je recevais beaucoup de commentaires disant que j’avais une « grosse bouche » et que c'était « sûrement à force de trop téter mes doigts et de trop parler » (je suis une bavarde). En plus, héritage de mon père, j’ai les lèvres bicolores (quelle idée, hein !) et dès qu’on me demandait si je portais du rouge à lèvres alors que non, ça renforçait mon complexe.
Résultat ? Dès que des étrangers me dévisageaient, j’étais persuadée qu’intérieurement, ils riaient de ma bouche et je détournais le regard, après les avoir toisés. (Ahem ahem) Moi-même, je peinais à me regarder dans un miroir. La vérité est que, même si j'ai beaucoup soigné mon estime personnelle et que je peux enfin dire que je m'aime, il y a encore des jours où je ne peux pas me voir.
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Les compétences intellectuelles
L’autoflagellation et l’autodérision sont des façons de manquer d’indulgence envers soi-même. Rire de soi, ça a du bon quand ça permet de prendre du recul sur certaines situations plutôt que d’en faire un drame. Par contre, lorsque l’on tombe dans de l’humour caustique dont on use et abuse, c’est très possiblement le signe d’autodépréciation.
L’autodévalorisation se cache dans le perfectionnisme, également. Quand on place la barre de ses attentes très haut, trop haut, et qu’on ne s’accorde pas le droit à l’erreur, rien de ce que l’on fait n’est assez bien, assez bon, assez beau pour soi-même et on en arrive à minimiser même nos meilleurs accomplissements. En cas « d’échec », cette autodépréciation empire au point parfois qu'on se traite de différents noms – pas forcément les plus flatteurs – et, peu importe qu’on les dise sciemment ou non, ces insultes finissent par s’imprimer en nous pour nourrir ce désamour. Un vrai cercle vicieux.
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Le milieu social
Donner du temps aux enfants, au partenaire, aux parents, aux amis, même à l’employeur, sans jamais en prendre pour soi, revient à accorder plus d’importance aux besoins de notre entourage qu'à nos propres besoins. On se fait passer en dernier, on s’oublie, une manière de se dire que soi, on ne compte pas.
De la même façon, lorsqu’on pense ne pas être dignes de créer son entreprise dans un domaine spécifique ou de recevoir une récompense, a.k.a. syndrome de l’imposteur, notre réflexe est de se comparer à d’autres pour se dire qu’on ne fera jamais aussi bien ou qu’on n’a rien fait de spécial pour se mériter un prix. On se met donc d’emblée en situation d’échec parce qu’on ne croit pas suffisamment en soi et en notre capacité à réussir.
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Comment recommencer à te donner de l’amour ?
1. Honore-toi
Personne n’a un physique parfait. Mes trois années à pratiquer la massothérapie me l’ont confirmé. Les vestiaires de salles de sport aussi où beaucoup, beaucoup de monde se promène dans le plus simple appareil. Il existe toutes sortes de morphologies, de traits de visage, de longueurs d'orteils et on a tous et toujours une « imperfection ».
Ce qui te déplaît dans ton apparence ne devrait pas détourner ton attention de ce dont tu es capable ni te retenir de foncer vers tes rêves et objectifs. Alors, accepte-toi, donne-toi de l'amour en faisant preuve d’indulgence envers toi-même et honore ton corps en le remerciant de te porter chaque jour, en te remerciant d’être qui tu es.
Célèbre tes accomplissements, également. Les petits et les grand, les faciles et les difficiles. On minimise souvent nos réalisations parce qu’elles nous paraissent simples, banales, alors qu’elles ont bien plus de valeur qu’on ne le croit.
Ta minute coaching : pour t’aider à voir tes accomplissements, inscris dans un document électronique ou un cahier chaque victoire que tu as connue, chaque action prise dont tu te sens fière (ici, adiós la modestie !) ainsi que les compliments et félicitations que tu as reçus à différentes occasions. Et lors de tes moments de doute, relis-les. Je peux t’assurer que ça te redonne un coup de boost et une nouvelle perspective des choses.
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Ce sont les compliments reçus de mes clientes de coaching et de Zumba. En 2020, à un moment où j'avais perdu confiance en mes qualités de coach, je les avais notés sur des post-it que j'avais ensuite collés sur mon mur et au fil des semaines, ils m'ont permis de reconstruire ma confiance et mon estime personnelles.
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2. Change ta perception
La perception que tu as de toi-même car souvent, ce que tu penses de toi est davantage basé sur une croyance – fausse et/ou limitante – que sur la réalité.
Apprends aussi à te détacher de la perception négative que les autres ont de toi et de celle que tu penses qu’ils ont de toi. Oui, l’avis de notre entourage compte, surtout quand il est « soutenant ». Ça nous permet de prendre du recul et des décisions éclairées et le soutien de nos proches en qui on a le plus confiance nous porte. Mais lorsque l’avis de cet entourage nous fait nous sentir petites, où est l’utilité de s’en soucier ?
Quoi qu’il en soit, ne laisse pas les paroles négatives t’affaiblir, qu’elles proviennent de toi ou de l’extérieur car les mots sont puissants. Qu’ils soient écrits, prononcés ou pensés, ils laissent des traces, alors sers-t’en pour pratiquer ce que j’appelle de « l’autorenforcement positif ». Par exemple, si on te définit comme une personne impulsive, tu pourrais plutôt te décrire comme une passionnée ou une personne spontanée. Question de perception.
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3. Stop à la comparaison et reconnecte-toi à tes potentiels
Peu importe le genre de discours que tu as entendus dans ta vie d’enfant et d’adulte, tu es aussi capable et méritante que n’importe quelle autre personne que tu admires ou par qui tu pourrais te sentir intimidée.
Tant que tu te répéteras que tu n’y arriveras pas, c’est exactement le résultat que tu obtiendras – tu n’y arriveras pas. Alors, ne te compare plus (sauf si c’est pour t’inspirer), change ton disscours interne et prends le temps de te reconnecter à tes potentiels pour (re)découvrir de quoi tu es réellement capable.
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4. Respecte qui tu es
Respecte ton rythme, ta réalité et tes besoins. Ceux des autres ne sont pas les tiens et si une façon de faire ou une cadence ne te conviennent pas, tu n’as pas l’obligation de les suivre. Respecte ta vision, ta manière de voir les choses et n’aie pas peur de faire valoir ta voix.
Respecte tes forces mais aussi tes limites. Reconnais ce que tu es capable d’accomplir – ton expertise réside très probablement là-dedans – et accepte aussi ce que tu n’es pas en mesure de faire. Avoir ses limites est normal – on ne peut pas exceller partout – et le choix te revient de les repousser plus loin en acquérant de nouvelles compétences ou de laisser quelqu’un prendre le relais là où ton champ de compétences s’arrête.
En bref, respecte qui tu es car tu n’as pas à subir ce qui ne te convient pas.
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Photo de Vinicius Wiesehofer sur Unsplash
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Pour conclure
L’amour de soi est une preuve que l’on se respecte. Il nous aide à fixer nos limites (ces limites, ici, étant ce que tu décide de tolérer ou non) qui, elles, nous permettent de maintenir ce respect. En faisant preuve d’amour de soi, on reste reconnectées à qui on est réellement, à nos rêves, nos envies ; on prend les décisions les plus favorables pour nous ; on prend soin de soi de la même façon dont on prend soin des gens qui comptent le plus pour nous.
J’espère donc que, peu importe où tu te trouves dans ton cheminement personnel et/ou entrepreneurial, ces conseils t’auront permis de renouer avec toi-même car tu es la base de tout – de ton propre bien-être, de celui de ta famille, de tes réussites, de ton épanouissement… Et ça commence avec l’amour de toi.
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Véronique xx
Sois bien dans ta vie tête, corps et coeur